Depuis l’explosion des intelligences artificielles génératives comme ChatGPT, Bing Copilot ou Perplexity.ai, une question se pose avec insistance : le SEO vit-il ses dernières heures ? Une nouvelle discipline est en train de bousculer toutes les règles du jeu : le GEO (Generative Engine Optimization). Faut-il l’opposer au SEO… ou l’intégrer comme son évolution naturelle ?

SEO vs GEO : deux visions de la visibilité
Le SEO consiste à optimiser un site pour apparaître dans les résultats des moteurs de recherche traditionnels (Google, Bing, etc.), via des mots-clés, du maillage, de la technique, etc. Le GEO, lui, vise à rendre un contenu compréhensible, crédible et réutilisable par une intelligence artificielle générative.
Dans le cas du GEO, l’objectif n’est plus le clic, mais la citation dans la réponse. L’utilisateur pose une question, et l’IA synthétise la réponse à partir de plusieurs sources. Si votre site est jugé fiable et pertinent, il peut être repris dans cette réponse… sans que l’internaute n’ait à cliquer sur votre lien.
Les usages basculent : chiffres clés 2025
Les données montrent un changement de comportement rapide des internautes, notamment chez les jeunes générations :
- 43 % des 18-34 ans préfèrent parler à une IA aujourd’hui plutôt que faire une recherche classique sur Google (source : Statista 2025).
- 31 % des recherches effectuées sur Bing passent par le mode Copilot, et cette proportion progresse de 5 points par trimestre (Microsoft, Q2 2025).
- Perplexity.ai, moteur basé uniquement sur l’IA générative, a dépassé les 20 millions d’utilisateurs actifs mensuels (avril 2025).
- Plus de 60 % des réponses SGE testées en France sur Google ne comportent pas de lien visible vers le site cité (source : étude MySEOlabs, mars 2025).
Conclusion : l’accès à l’information change de canal. Google reste dominant, mais l’IA entre dans les usages du quotidien, en particulier pour les recherches complexes, les comparatifs, les conseils ou les recherches locales intelligentes.
Pourquoi le GEO n’est pas un « SEO bis »
Le GEO ne remplace pas le SEO à proprement parler, mais il change la manière de penser la visibilité :
- On ne vise plus un positionnement, mais une présence dans la réponse générée.
- On ne parle plus de balises title, mais de clarté sémantique, d’autorité perçue et de structure logique.
- On ne mesure plus la position sur Google, mais la probabilité d’être cité dans une synthèse IA.
Le GEO implique aussi une mutation des formats : FAQ, tableaux, données structurées, citations externes, tout ce qui permet à l’IA de vous comprendre et de vous utiliser.
Comment apparaître dans les réponses génératives ?
Voici quelques leviers pour travailler dès aujourd’hui votre visibilité dans les moteurs IA :
- Structurer vos contenus de façon logique, avec des sous-titres explicites, des paragraphes courts et des exemples concrets.
- Intégrer des faits, des chiffres et des sources pour légitimer votre propos aux yeux des IA.
- Créer des contenus de niche ou experts : plus vous êtes précis, plus vous avez de chances d’être sélectionné.
- Travailler votre présence sur le web (backlinks, citations, mentions presse, présence dans des bases structurées type Wikipedia, Wikidata…)
Enfin, n’oubliez pas d’expérimenter vous-même : testez vos requêtes sur Perplexity, ChatGPT ou Bing pour voir si votre entreprise, votre marque ou votre contenu est cité. Si ce n’est pas le cas, posez-vous la question : pourquoi l’IA ne me voit-elle pas ?
Faut-il abandonner le SEO ? Certainement pas
Google reste, pour l’instant, le point d’entrée numéro un sur le web. Le SEO “classique” reste donc indispensable, notamment pour :
- Les recherches transactionnelles (prise de contact, réservation, achat local)
- Les fiches Google Business Profile, encore incontournables pour les artisans et TPE
- Le référencement dans les annuaires, les marketplaces, les sites spécialisés
Mais il est clair que le GEO vient compléter — voire supplanter à terme — certaines parties du SEO informatif, notamment pour les contenus blog, guides ou réponses aux questions fréquentes.
Comment suivre sa visibilité dans les IA génératives ?
Contrairement au SEO classique, il n’existe pas encore d’outils universels pour suivre précisément ses positions dans les moteurs génératifs. Cependant, plusieurs techniques permettent de surveiller son apparition dans les IA :
- Utiliser Perplexity.ai ou ChatGPT avec navigation web pour simuler des requêtes et voir si votre marque est citée
- Effectuer des tests manuels sur SGE Labs (quand disponible) ou sur Bing avec Copilot
- Surveiller les referrals provenant de l’IA dans vos outils d’analyse (ex. : Perplexity, Claude.ai, Bing, etc.)
- Mettre en place une veille avec des alertes Google ou des outils comme BrandMentions pour suivre les citations spontanées
SEO + GEO : la nouvelle stratégie gagnante
Les marques et professionnels visibles demain seront ceux qui auront compris que la visibilité ne se gagne plus uniquement sur Google. Elle se gagne aussi dans les interfaces de l’IA.
Chez Linkeo, nous accompagnons déjà nos clients à adapter leurs contenus pour être compris, cités et valorisés par les IA génératives. Cela ne remplace pas votre stratégie SEO actuelle : ça la complète intelligemment.
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